Modop pour la transformation de conflits - Outiller la paix / Tools for change2019-09-25T09:46:49+02:00urn:md5:cd773729c81f4609efbb87626d18ee2dDotclearAppel à contribution : « Penser le destin de l’Afrique au niveau du monde »urn:md5:843963ef9c01bfe82904989f26c944422016-10-21T14:39:00+02:002017-10-04T10:25:29+02:00adminOutiller la paix / Tools for changeAfriqueAppel à contributionProjet publication<p>Ce projet de publication est la suite de l’appui du SCAC-Kinshasa (Ambassade France) à l’École d’été de Kinshasa en septembre 2014.</p> <p>Ce projet de publication est la suite de l’appui du SCAC-Kinshasa (Ambassade France) à l’École d’été de Kinshasa en septembre 2014.</p>
<p><strong>« L’Afrique centrale entre conflits armés, insécurité transfrontalière et recherche de la paix » (Titre provisoire)</strong></p>
<p><strong>SOMMAIRE</strong></p>
<p><strong>Introduction</strong></p>
<p>De quelle Afrique centrale parlons-nous ?
La démarche de la publication est la lecture croisée des expériences de conflits, des enjeux de sécurité (socio-politique, économique…) et des efforts pour parvenir à la paix entre le Bassin du lac Tchad et la région des Grands Lacs.
Ces deux régions partagent des points communs et aussi des disparités : pôle démographique, place du secteur pastoral dans l’économie agricole, population rurale, haute altitude, niveau élevé de pauvreté, alternance politique difficile, chômage massif des jeunes, périphérie des capitales, importance des dynamiques transfrontalières, etc. Autant d’axes de comparaison.</p>
<p>La justification du livre est de proposer une définition différente de l'Afrique centrale qui serait polarisée par le Bassin du Lac Tchad d'un côté et les Grands Lacs de l'autre côté. Hormis les critères habituels de définition d'une région (socio-anthropologique climatique, géographique, etc.), nous proposons d’utiliser l'analyse des conflits pour montrer qu'il y a des dynamiques qui rendent recevable et pertinente une telle définition ou délimitation de la région.</p>
<p>Évidemment, cette démarche implique automatiquement la remise en cause ou le dépassement d'une approche par pays ou par institutions régionales, car des régions/provinces de certains pays d’Afrique centrale n'appartiennent pas aux dynamiques d'Afrique centrale au sens géographique.</p>
<p>C'est donc le moment essentiel de l’ouvrage car sans définition claire et position forte, il sera difficile de prouver une certaine unité ou "destin commun".</p>
<p><strong>Partie I : Géopolitique de l’Afrique centrale</strong></p>
<p>Nous réinterrogeons l’Afrique centrale. Si on la définit à partir de ces deux régions, quelle lisibilité, quelle unité et quel « destin régional commun » offre l’Afrique centrale d’elle-même ? Quelques pistes :</p>
<p>- Revisiter la cartographie, la représentation de l’espace de l’Afrique centrale
Une lecture de l’Afrique centrale par les cartes montre un espace naturel hétérogène (forêt-savane, montagnes), une démographie inégalement répartie, de grands ensembles culturels transfrontaliers, des systèmes économiques extractifs, des conflits-enjeux sécuritaires mondialisés sur un ensemble territorial quasi enclavé, etc.
L’axe géopolitique principal que le projet propose est de lire cette Afrique centrale sous l’angle de « l’Afrique centrale du nord » et de celle « du sud » ou de « l’Afrique centrale de l’ouest » et celle de « l’est » autour de ces deux régions. Entre ces deux « Afrique » centrales » se trouve le bassin du fleuve Congo : son hydrographie, ses enjeux environnementaux, ses perspectives de développement socio-économique, sa démographie et ses cultures, ses défis, ses vecteurs de conflit et d’insécurité. Le Bassin du lac Tchad et la région des Grands Lacs, lieux de conflits et d’insécurité concentrés, symbolisent ces deux Afriques centrales.</p>
<p>- Géopolitique des institutions régionales : la difficile intégration régionale
Le livre cherche à ressortir les difficultés pour réussir une intégration économique régionale et bâtir des organisations politiques capables de transcender les limites géo-politiques nationales, comparativement à l’Afrique de l’Ouest par exemple.
Faute d’une intégration régionale réussie, les États d’Afrique centrale s’écartèlent et disloquent leur région entre CEMAC, CEEAC, CEPGL, CIRGL ou SADC. L’Afrique centrale des institutions régionales se parle-t-elle, ne se marche-t-elle pas sur les pieds ?</p>
<p>- Les rapports transrégionaux de l’Afrique centrale
Quels types de rapport entretient l’Afrique centrale avec les autres régions à cheval ou qui la jouxtent ? Ainsi la CEDEAO avec qui l’Afrique centrale partage le bassin du lac Tchad, l’EAC qui partage la région des Grands Lacs avec l’Afrique centrale ou la SADC dont la RDC est membre et qui tire un État d’Afrique centrale vers l’Afrique Australe
Comment toutes ces relations façonnent ou influencent les enjeux et défis majeurs en Afrique centrale : la circulation des hommes, la communication, les relations interétatiques, le leadership en concurrence ou en panne, les relations avec l’extérieur, les investissements économiques ou le développement, etc. ?</p>
<p><strong>Partie II : De quelle Afrique centrale le monde a-t-il besoin ou Quelle Afrique centrale voulons-nous construire ?</strong></p>
<p>Perspectives et attentes qu’offre la région face aux défis actuels. Imaginons l’Afrique centrale.</p>
<p>Cette partie cherche à faire ressortir les multiples ressources (naturelles et humaines) de l’Afrique centrale, en tant qu’atouts pour cette région et pour le monde, mais aussi en tant que source de conflits.</p>
<p>Quelles politiques publiques, quels types de gouvernance publique et privée sont indispensables pour bien gérer et valoriser ces ressources afin d’en faire un pilier du bien-être commun dans le contexte actuel de mondialisation ?</p>
<p><strong>Partie III : Terrains de conflits d’Afrique centrale et efforts de pacification : succès et limites</strong></p>
<p>Cette partie est destinée à mettre en valeur les expériences de terrain : chercheurs/universitaires, fonctionnaires (civils ou militaires), organisations de la société civile, institutions internationales, entreprises, etc. Les conflits et les initiatives de sortie de violence seront analysés sous plusieurs regards sous forme de « leçons apprises ».</p>
<p><strong>Partie IV : Dynamiques transfrontalières et prospectives</strong></p>
<p>Bien que la publication est focalisée sur le Bassin du Lac Tchad et la Région des Grands Lacs, cette partie est destinée à interroger les frontières et les dynamiques transfrontalières qui donnent un visage particulier à une frontière donnée : flux, barrières, passerelles, traversées, etc.</p>
<p>Les contributions analysent les rapports de la frontière avec l’État central, avec les Nations et avec les populations. Comment les zones frontalières (population, administration, activités socio-politiques et économiques, etc.) des deux régions (Bassin du Lac Tchad et Grands Lacs), mais pas seulement, se comportent-elles vis-à-vis des capitales ? Souvent périphériques et enrichies de toutes formes de flux transfrontaliers, quels types d’énergies, de dynamismes développent-elles ? Plus globalement, la problématique ici sera comment faire cohabiter les populations transfrontalières au-delà des cloisonnements géo-politiques.</p>
<p>Soubassements des échanges transfrontaliers, des exemples montrent aussi qu’ils peuvent être porteurs de l’insécurité transfrontalière comme « zones grises » des trafics de toutes sortes. Dans le champ de la sécurité transfrontalière, les contributions s’intéresseront aux réseaux et aux groupes armés des Grands Lacs et du Bassin du Lac Tchad. Une lecture historique, géographique, socio-politique ou économique montrant les divergences, les points communs ou les interconnexions possibles. Elles s’attelleront également à montrer quels modes de gouvernance de frontières les États d’Afrique centrale développent-ils ou ne développent-ils pas.</p>
<p>- <strong>Approches possibles des contributions</strong> : analyse, monographie, prospective, propositions et recommandations des politiques.</p>
<p>- <strong>Nombre de pages</strong> : 10 (minimum) à 35 (maximum)</p>
<p>- <strong> Délais</strong> : Fin Novembre 2016.</p>
<p>- <strong>Contact</strong> : Cyril Musila : cyr.musila@gmail.com; cyril@modop.org</p>
<p>- <strong>Sites web</strong> : http://cessi.org; http://www.irenees.net, http://www.modop.org</p>The Changing State-of-the-Art of the Conflict Transformation Field (2011)urn:md5:56ddbe06ccb51b943c2b90eb897e33932016-09-08T09:35:00+02:002016-09-08T09:35:00+02:00adminOutiller la paix / Tools for change<p>''Louis Kriesberg: Pioneer in Peace and Constructive Conflict Resolution Studies
Volume 1 of the series Pioneers in Arts, Humanities, Science, Engineering, Practice pp 153-177''</p> <p><strong>Conflict transformation</strong> as a reality has existed throughout human history, but as a field of study and practice, it emerged only in the early 1990s. The field incorporates some of the core ideas of the contemporary conflict resolution approach, but it focuses attention on large-scale, protracted and destructive conflicts and how they change so they are conducted constructively, in large measure. The term refers both to the processes of transition to relatively non-destructive conduct and to a relationship between adversaries that is regarded as largely non-contentious. In this analysis, I include the actions of adversaries as well as interveners in affecting conflict transformations. Two phases of transformation are of interest here. First is the transition from destructive to constructive contention, often focusing on ending widespread violence. The second phase refers to fashioning an enduring peaceful relationship, including recovering from the destructive conflict.</p>
<p><a href="http://link.springer.com/chapter/10.1007/978-3-319-40751-7_8" hreflang="en">Continue reading....</a></p>Vers un monde sans armes nucléaires: les vidéos disponiblesurn:md5:e949830157ba121466a4121ef24d5ae52014-09-03T10:40:00+02:002014-09-03T10:54:14+02:00adminOutiller la paix / Tools for changeArme nucléaireDissuasionDésarmement<p>Les vidéos des interventions maintenant disponibles sur <a href="http://paul.quiles.over-blog.com/2014/08/toutes-les-videos-de-la-conference-internationale.html" hreflang="fr" title="http://paul.quiles.over-blog.com/2014/08/toutes-les-videos-de-la-conference-internationale.html">le site de l'association ALB</a>.</p> <p><strong>Les 26 et 27 Juin 2014</strong> s'est tenue à l'Assemblée Nationale une conférence internationale en présence de personnalités de hauts niveaux (telles que Paul Quilès, Hubert Védrine, Michel Rocard, Bernard Norlain et bien d'autres) qui ont débattu de l'épineuse question de <strong>l'arme nucléaire</strong>.</p>
<p><strong>Les vidéos</strong> des différentes interventions sont maintenant disponibles sur <a href="http://paul.quiles.over-blog.com/2014/08/toutes-les-videos-de-la-conference-internationale.html" hreflang="fr" title="http://paul.quiles.over-blog.com/2014/08/toutes-les-videos-de-la-conference-internationale.html">le site de l'association Arrêtez La Bombe</a></p>Violence structurelle et violence économique ?urn:md5:1a6f9fc4840ad2dfcf3803527354fb4c2014-04-01T12:18:00+02:002017-10-04T10:34:56+02:00Claske DijkemaOutiller la paix / Tools for change<p>On a pu entendre sur <a href="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4822692">France Culture le 27 mars 2014</a> les invités (Gabriel Martinez-Gros et Jean-Michel Contrepoint) et les chroniqueurs débattre sur les formes modernes des empires. A la proposition d'un chroniqueur (Xavier de la Porte) de comparer les grandes multinationales comme Facebook, Google et Apple à des empires, au sens politique du terme notamment parce qu'il défend l'existence de frontières : ces entités possèdent en effet des frontières qui distinguent leurs normes propres, à savoir le code informatique ; comment se présenter, parler, sélection des sujets ; sans quoi bannissement qui agissent comme des « juridictions ». On peut également leur prêter une volonté hégémonique, d'étendre ces juridictions. Il conclut en remarquant que ces frontières ne sont pas aussi dangereuses que celles des empires au sens classiques, telles la Méditerranée.</p> <p>On a pu entendre sur <a href="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4822692">France Culture le 27 mars 2014</a> les invités (Gabriel Martinez-Gros et Jean-Michel Contrepoint) et les chroniqueurs débattre sur les formes modernes des empires. A la proposition d'un chroniqueur (Xavier de la Porte) de comparer les grandes multinationales comme Facebook, Google et Apple à des empires, au sens politique du terme notamment parce qu'il défend l'existence de frontières : ces entités possèdent en effet des frontières qui distinguent leurs normes propres, à savoir le code informatique ; comment se présenter, parler, sélection des sujets ; sans quoi bannissement qui agissent comme des « juridictions ». on peut également leur prêter une volonté hégémonique, d'étendre ces juridictions. Il conclut en remarquant que ces frontières ne sont pas aussi dangereuses que celles des empires au sens classiques, telles la Méditerranée.
Tout s'accorde donc pour dire que ces empires d'un type nouveau ne sont pas violents, « il y manque la charge de la violence qui est le talon d’Achille des empires, de tous les empires y compris de ceux-là de ces tentatives de mondialisation, forme moderne de l'empire »1.</p>
<p>Pourtant si on voit la violence au-delà de la seule violence directe – les morts provoquées par la guerre entre armées nationales ou par le naufrages d'embarcations de fortune parties pour traverser la Méditerranée – peut-on toujours dire que de telles multinationales ne sont pas violentes ? Sans aller jusqu'à prendre l'exemple paroxysmique des suicides dans l'entreprise Orange2, les violences que font subir aux employés les pratiques managériales sont bien réelles au sein des entreprises, de même que sur les parties prenantes plus largement : riverains des sites d'exploitations ou de production, usagers et consommateurs etc.
Si Orange/France Télécom défraie la chronique en France, Foxconn – principal sous-traitant de Apple en Chine – est la cible de médias internationaux et d'ONG d'envergure qui dénoncent le travail forcé, les brimades et les cadences infernales. Les technologies de pointe prennent aujourd'hui la place de l'industrie textile dans la années 90 pour incarner les réalités sociales qui nous renvoient aux romans de Zola. Dans un autre contexte, les exploitations minières déstructurent en profondeur le tissu social des villages riverains en les déplaçant au besoin et les privant de leurs terres ancestrales, en attirant avec un marché de l'emploi boosté des activités propres à la main d’œuvre déplacée formée d'hommes célibataires, comme la prostitution. On pourrait encore citer les déplacements de population dus aux accaparements de terre achetées par les multinationales les plus puissantes du monde.
Ce mélange de violence directe (suicides) et structurelle (impératifs de la compétitivité) se trouve bien au cœur de l'activité économique.</p>"L'éloge du conflit", par Miguel Benasayagurn:md5:0b26b08cb9bedc318f045ada55ba27da2013-07-17T10:51:00+02:002017-10-04T10:36:53+02:00adminOutiller la paix / Tools for changeBenasayagmultiplicité conflictuelleéloge du conflit<p>Miguel Benasayag est philosophe et psychanalyste franco-argentin. Emprisonné et torturé à l’époque de la dictature argentine, il s’exile en France en 1978.</p> <p>Miguel Benasayag est philosophe et psychanalyste franco-argentin. Emprisonné et torturé à l’époque de la dictature argentine, il s’exile en France en 1978.
Dans « l’éloge du conflit », Benasayag explique au travers de concepts tels que la diversité, la méritocratie, l’universel, l’humanisme, l’individualisme, le relativisme culturel, ce qui nous empêche aujourd’hui « de faire société ».
Pour lui, <strong>la multiplicité conflictuelle</strong> est la base d’un socle social commun dynamique. Une société qui se prive du conflit est une société qui se condamne à l’affrontement.
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=Cp5d45Fr3_c" hreflang="fr" title="Voir la vidéo">Voir la vidéo</a></p>« Pour une paix durable au Mali : quelles approches de réconciliation nationale ?»urn:md5:8a84e9c35509a7556360dbcb5385e3932013-07-16T16:13:00+02:002017-10-04T10:37:07+02:00adminOutiller la paix / Tools for changeJustice traditionnelleJustice transitionnelleMaliRéconciliation<p>L’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA) a mis en place une Web TV pour diffuser de nouvelles idées politiques et
construire un destin responsable pour l'Afrique.</p> <p>L’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA) a mis en place une Web TV pour diffuser de nouvelles idées politiques et
construire un destin responsable pour l'Afrique.
Dans son dernier bulletin d’information, <strong>« Destins d’Afrique TV »</strong> retransmet une série d’interventions tenues dans le cadre du <strong>Forum Multi Acteurs (FMA)</strong>, un espace public de dialogue autour des problématiques de la gouvernance au Mali :</p>
<p>- <strong>« Valoriser la justice traditionnelle pour réconcilier les Maliens »</strong>, intervention du Pr Issa Ndiaye. Il existe dans la justice traditionnelle des formes de réparations qui n’ont rien de matérielles comme c’est le cas en occident et qui au contraire, ouvrent la voie à un processus de réintégration permettant de rétablir la paix sociale. <a href="http://destins-afrique.tv/valoriser-la-justice-traditionnelle-pour-reconcilier-les-maliens/?lang=fr" hreflang="fr" title="Voir la vidéo">Voir la Vidéo</a></p>
<p>- <strong>« Une justice « moderne » décrédibilisée peut-elle favoriser la réconciliation ? »</strong>
Le retour à la justice traditionnelle pourrait permettre de régler un grand nombre de situations dans lesquelles la justice moderne échoue. La légitimité des chefs traditionnels garantissait le respect du verdict tandis que les jugements de la justice modernes sont sans cesse contestés. <a href="http://destins-afrique.tv/une-justice-moderne-decredibilisee-peut-elle-favoriser-la-reconciliation/?lang=fr" hreflang="fr" title="Voir la vidéo">Voir la Vidéo</a></p>
<p>- <strong>« Quelle justice transitionnelle dans le contexte malien ? »</strong>
Il convient pour le Mali aujourd’hui de parler non pas de justice transitionnelle mais d’expérimentation avec un certain nombre d’étapes à respecter. Cette expérimentation doit permettre d’apporter une réponse malienne au défi de concilier vérité, justice et réconciliation. <a href="http://destins-afrique.tv/quelle-justice-transitionnelle-dans-le-contexte-malien/?lang=fr" hreflang="fr" title="Voir la vidéo">Voir la Vidéo</a></p>Méthodes d'actions non-violentes dans les mouvements étudiants de protestation au Camerounurn:md5:1d9d3d0ae6c037085866cae24068c0cf2013-01-21T22:50:00+01:002013-02-04T10:56:06+01:00Claske DijkemaOutiller la paix / Tools for changeCamerounmouvement socialnonviolencerésistance civile <p><em>Un interview avec Herrick Mouafo à propos de son implication dans les mouvements étudiants de protestation au Cameroun, sur ses méthodes d'actions non-violentes ainsi que sur le processus de construction d'un mouvement social.</em></p>
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<strong>Quelles étaient les origines du mouvement étudiant au Cameroun?</strong>
Le mouvement, organisé autour du syndicat étudiant Association pour la Défense des Droits des Etudiants du Cameroun (Addec), est né en 2004 pour donner voix aux étudiants et améliorer leurs conditions de vie et d'études (amphithéâtre trop petits…). Selon Herrick Mouafo, ce mouvement est un moyen de politiser l'université dans le sens où il développe les débats entre étudiants, accroît leur liberté de penser et les encourage à s'engager face aux différents problèmes auxquels ils sont confrontés. L’organisation et les méthodes d'actions non-violentes apparaissent comme un moyen de prévention contre l'internalisation de la peur et un moyen de contournement de la répression violente couramment utilisée par l'État.</p>
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<strong>Quelles sont les méthodes utilisées pour favoriser le changement?</strong>
Les revendications étudiantes telles qu’elles étaient pratiquées avant étaient systématiquement stoppées par la violente répression de l'État via la police ou les forces militaires. Etant donné que ces derniers sont physiquement plus puissants que les étudiants, l'Addec a décidé d'utiliser des méthodes non-violentes telles que les grèves de la faim, afin de surprendre l'État et le forcer à négocier. Herrick Mouafo explique qu'il est nécessaire de s'organiser d'abord avant d'entrer en action. L'objectif est avant tout de gagner en légitimité, en crédibilité en ayant un discours cohérent et structuré tout en représentant des intérêts et revendications communs. Le mouvement étudiant doit ensuite identifier tous les acteurs ayant un intérêt à prendre part à leurs activités, telles que les organisations et acteurs diplomatiques occidentaux, les partis d'oppositions et les médias. Cela a pour objectif de les familiariser avec le discours des étudiants et de réfléchir aux moyens les plus appropriés pour faire entendre leurs voix. Ces organisations semblent en effet mieux placées que les étudiants pour influencer l'État. C'est aussi un moyen d'introduire le débat dans la société et de montrer au parti au pouvoir que ce mouvement concerne une multitude d'acteurs et de secteurs et est donc primordial.
Une autre condition nécessaire à la réussite du mouvement est non pas d'organiser le conflit autour d'un seul leader mais de l'organiser sur un plan horizontal, par la population concernée dans son ensemble. Cela permet de renforcer le mouvement face à la répression de l'Etat dans le sens ou il ne peut pas être stoppé en écartant ses leaders.</p>
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<strong>Dans quel sens le mouvement étudiant peut-il contribuer au bien-être des citoyens camerounais?</strong>
Herrick Mouafo soutien que ce mouvement a des effets directs et indirects sur bien-être des citoyens camerounais. Pour les étudiants, s'il réussit, il permet de faire entendre leurs revendications et peut les aider à résoudre certaines de leurs difficultés en termes de conditions de vie et d'étude. Indirectement c'est aussi un moyen de lutter contre un Etat autoritaire et répressif. Cela a donc des impacts sur l'ensemble de la société. Il l'aide à affirmer plus librement ses besoins et revendications. Le mouvement étudiant apparaît donc comme une étape pour accroître les libertés des citoyens.</p>
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<strong>Pouvez-vous décrire le processus de construction du mouvement?</strong>
Le mouvement étudiant et la création de l'Addec sont issus d'initiatives étudiantes. Ensuite seulement le mouvement est diffusé à d'autres acteurs. Il doit accroître le débat entre tous les étudiants afin d'être complètement collectif. Il a été impulsé par un groupe d’étudiants plus déterminé que les autres pour lutter pour leurs droits et pour politiser l'université.</p>
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<strong>La mobilisation contribue-t-elle à la cohésion sociale? Et si oui, dans quel sens?</strong>
Elle construit le lien entre la communauté étudiante et leurs partenaires au sein de la societe civile. Créer une alliance plus large constitue un des objectifs du mouvement selon Herrick Mouafo dans le sens où il constitue la première étape de toute lutte. Ce mouvement doit transformer les mécontentements et sentiments de colère individuels en revendications collectives. Il doit souligner les intérêts communs et organiser un discours légitime et cohérent. Il est donc nécessaire de lutter contre les désaccords internes et d'unifier les forces. Sans cela, il est impossible de légitimer le mouvement et de rééquilibrer le jeu de pouvoir contre le parti en place.</p>
<p><strong>Cela affecte-t-il les relations entre acteurs dans la société?</strong>
Selon Herrick Mouafo, l'un des objectifs directs de ce mouvement est de renverser l'équilibre des pouvoirs entre les étudiants et le parti au pouvoir. En faisant entendre la voix des premiers, en les rendant égaux voire plus puissants que le gouvernement, ils peuvent ainsi espérer atteindre leurs objectifs. Pour cela les étudiants et leurs partenaires doivent contourner la répression et utiliser des stratégies de lutte plus puissantes que celles du gouvernement. En réalité, le conflit entre étudiants et gouvernement existait bien avant la construction du mouvement dans la mesure où ce dernier ne répondait pas aux intérêts des premiers. Cependant le pouvoir de l'Etat et l'internalisation de la peur empêchait toute confrontation directe. L'organisation des sentiments individuels de colère et la gestion des stratégies de lutte permettent aux étudiants de débuter une confrontation directe avec le gouvernement. Ils acquièrent ainsi la capacité à gagner le conflit.</p>
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<em>L'entretien a été réalisé par Charlotte Monteil, étudiant en Master International en Etude du Développement à l'Institut de Géographie Alpine, a Grenoble.</em></p>Migrant’scene: migrants take front stageurn:md5:9b6da86069f59fc48aab8a0562d562e02012-12-17T11:51:00+01:002012-12-17T13:18:21+01:00Claske DijkemaOutiller la paix / Tools for change <p>In order to give a voice to migrants and to confront their narratives with stereotypical views, the national festival Migrant’scene is organised each year and in November 2012 it took place in 34 cities in France. The organization behind the festival is la Cimade and Fanny Braud one of its main organizers in Grenoble. During an interview she specifically commented on narratives as a tool for empowerment and as contribution to social cohesion. Through a poetry/writing workshop prior to the festival migrants were given the opportunity to construct their narratives in view of a performance on stage during the festival. <a href="http://base.modop.org/en/corpus_entretien/fiche-entretien-16.html" hreflang="fr">Read interview</a>
<em>Interview carried out by Claire Hugonnard.</em></p>Building a student movement in Cameroonurn:md5:39f2c52bfde31d7ddd623e701e2f2ae62012-12-14T14:35:00+01:002012-12-14T14:52:24+01:00Claske DijkemaOutiller la paix / Tools for change <p>Herrick Mouafo has been involved with the student protests in Cameroon since 2004. He argues that one of the direct objective of this movement was to balance power relationships between the students and the ruling party in order to make students' voices heard, to be equal or even more powerful than the government in order to reach their objectives. For that, the students and their partners had to bypass the government's repression and to use struggle strategies that are more powerful than the government's strategies.In an interview with Charlotte Monetil from the masters program on International Development Studies at the Institute for Alpine Geography, he explained its methods of nonviolent struggle and the process of building a social movement. <a href="http://base.modop.org/en/corpus_entretien/fiche-entretien-15.html" hreflang="en">Read the interview</a></p>The Zeybu solidarity marketurn:md5:de56e6b01840d8ab618f5c52b0cbd2382012-12-13T16:13:00+01:002012-12-14T22:46:57+01:00Claske DijkemaOutiller la paix / Tools for changesolidarity <p>How can economic activity lead to social cohesion and empowerment? The example of the solidarity market organised in one of Grenoble's neighborhoods gives some ideas. They gave it the name Zeybu: ( Z=Zone, Eyb=Eybens, U=Unitary).
<img src="http://blog.modop.org/post/2012/12/ http://blog.modop.org/public/zeybu.jpg" alt="" /></p>
<p>The objective of <em>Les Amis du Zeybu</em><a href="http://blog.modop.org/post/2012/12/(http://lesamisduzeybu.free.fr/)" hreflang="fr"></a>, (the Friends of the Zeybu) is to recreate social links and social cohesion within the neighborhood and to promote social cohesion.Their initiative is born from the observation that neighbors used to know each other less and less, and out of the motivation to reverse this dynamic. They want to promoting people's participation in an economic exchange that is based on more than consumption alone.
With this objective in mind they carry out different activities to sustain their solidarity actions:</p>
<ul>
<li>The Zeybu Market (<em>Marché du Zeybu</em>) : members order fresh products online and local producers deliver them every two weeks.</li>
<li>Zeybu Solidarity (<em>Zeybu Solidaire</em>): the small profit made out of the market serves to sponsor people in financial need to buy fresh produce and therefore allowing their inclusion in the market.</li>
</ul>
<p>The market has an important social function as it creates links between people in the neighborhood and includes people with little revenue in economic exchange without being labeled as “poor”, allowing them to “re-exist” in a way.</p>
<p>There are also a few smaller scale projects associated to the Zeybu, such as the ‘Sun Oven’, which concerns educational tools utilized to garner support and interest in the locality through workshops for adults and children who find a special place to meet each other and run activities. This example of social inclusion also provides an interest for producers who find a local market for their product, promoting sustainability of communities where the farmers live and work.</p>
<p>The project is primarily run by volunteers, each participant donates time and helps with the running of the project. The Local Council pays for the overhead costs of the market such as utilities and rents. The labour costs are shared between the participants. The project stimulates people to take responsibility in the organisation of the market which can be a means to gain self-confidence in a relatively safe setting.</p>
<p><em>Interview carried out by Ananda Alonso Nacher, Antoine Fontaine and Michael Whitty, students at the Institute for Alpine Geography's masters program on International Development Studies. </em></p>Friends of the Earth Middle East Peace-building Storyurn:md5:c67bf77299063c757ae4a019591523b22012-11-29T16:47:00+01:002012-11-29T16:51:50+01:00Claske DijkemaOutiller la paix / Tools for change <p><em>By Nikki Hodgson and Henry Tidy</em></p>
<p>Wadi Fukin, a small Palestinian village of 1,200 people in the West Bank, sits between Tzur Hadassah, an Israeli community of about 5,000 residents to the West and Betar Ilit, a fast-growing Jewish Orthodox settlement of some 35,000 residents to the East. Proposed by the Palestinian Antiquities Authority to be a UNESCO heritage site, Wadi Fukin, like many Palestinian villages, sits next to the Green Line and risks being separated from its land and neighbors by the Israeli separation wall. However, unlike many Palestinian villages, Wadi Fukin has a strong ally in at least one of its neighboring Israeli towns. Tzur Hadassah and Wadi Fukin participate in the Good Water Neighbors project run by Friends of the Earth Middle East, a joint Israeli-Palestinian-Jordanian environmental NGO that partners communities together to manage shared resources. <a href="http://base.modop.org/en/corpus_etudedecas/fiche-etudedecas-7.html">Read more</a></p>Neighborhood listening project in California.urn:md5:8d0adc23a0379136b017c09118d2f5082012-11-29T13:22:00+01:002012-11-29T13:24:22+01:00Claske DijkemaOutiller la paix / Tools for change <p>The organisation <a href="http://www.listeningforachange.org" title="Listening for a change">Listening for Change</a> initiated an oral history interview program for high school and junior high school students whereby students interviewed successful adults who overcame difficulties, or “ordinary” neighbors with stories to share. Students were trained for a minimum of six hours in active listening and interview skills before they interviewed community members in groups of 3-5 students.
Each interview was recorded by professional video cameras provided by the Santa Rosa Community Media Center, resulting in five- to fifteen- minute videos that distill significant insights.</p>
<p>It was considered an effective method to dispel notions of otherness and to lay a foundation for eliminating bullying and violence. It furthermore provided new insight and options for transformative change and empowerment.</p>“Les vivants – demandeurs d’asile en création”urn:md5:51ffe7a53b7b6b124aab335057a098e02012-11-23T10:32:00+01:002012-11-27T23:07:08+01:00Claske DijkemaOutiller la paix / Tools for change <p><strong>comment l'expression artistique peut aider à se construire et à tisser des liens entre les populations en situation de précarité et le territoire qu'ils habitent</strong></p>
<p>A travers la compagnie La Langue Merveille, la danseuse et conteuse Lucile Floréal et le photographe François Diot travaillent ensemble sur la mise en lien des personnes avec eux-mêmes et les autres. Chacun des artistes a découvert ses propres outils qui sont le fruit d'un long parcours à la fois intellectuel, spirituel et sensoriel. Leur cartes de visite montrent ces approches différentes. Lucile a choisi des “images” issues de la nature et François a opté pour l'humain dans un cadre bien prononcé. Chacun puise son énergie dans des sources différentes, mais c'est dans la complémentarité entre une sensibilité et une capacité de cadrage, garant de sécurité, qu'ils ont trouvé une force qui s'est concrétisée dans le projet “Les vivants - demandeurs d’asile en création”. Il s'agit d'un “atelier de théâtre poétique avec la nature” qui a eu lieu en mars-avril 2011 dans la région lyonnaise et d’une exposition de photos prises au cours de l'atelier et qui, depuis, tourne dans la région et, en 2013, ailleurs en France. Cet atelier est le fruit d'une mise en cohérence entre les démarches de plusieurs acteurs : les responsables de l’accueil des demandeurs d’asile (l’ONG Forum réfugiés, les Dominicains du couvent de La Tourette qui ont mis à disposition des locaux), les artistes (Lucile et François) et les demandeurs d’asile eux-mêmes. <a href="http://base.modop.org/en/corpus_entretien/fiche-entretien-14.html" hreflang="fr" title="les vivants">Lire plus</a></p>Participatory field research in Zimbabwe as a building block for conflict transformationurn:md5:9d044a6f8e2ec6566b918d18871279ec2012-11-22T22:36:00+01:002012-11-22T22:38:34+01:00Claske DijkemaOutiller la paix / Tools for change <p>Too often in Western media conflicts are presented through the eyes of the victims of human rights violations and political or State violence, presenting the regime on the verge of collapse. In Zimbabwe Mugabe’s party is still in power, after having committed a massacre in the South, a political crisis that has been lasting 15 years and a total economic collapse in 2007-2008. Western media have given much more attention to the weaknesses of the system than its strengths. It has been our objective in Zimbabwe to understand a violent regime, such as that of Robert Mugabe’s party, Zanu-pf, through both investigating what upholds its power and what undermines it. While Zanu-pf has been instigating violence for over 30 years, it still enjoys the support of large groups of the population who, in interviews, motivate their choice out of a concern for peace. According to interviews carried out in Zimbabwe’s capital Harare in 2010, support for the Mugabe and Zanu-pf is particularly strong in the rural areas. To get access to the opinions of people living in the rural areas has therefore been an objective of follow-up research. In 2011 a series of interviews has been carried out in both Shona and Ndebele-speaking rural areas into the question how people living in these areas interpret the political situation in their country. This research has been participatory in its design. Here I address some of the methodological challenges encountered and in what way research has contributed to conflict transformation. <a href="http://base.modop.org/en/corpus_analyse/fiche-analyse-59.html" hreflang="en">Read more</a></p>L'enseignement réflexif par modopurn:md5:46fbc44f56aa211b7e31c627797d63892012-11-14T15:32:00+01:002012-11-22T22:40:29+01:00Karine GatelierOutiller la paix / Tools for changeEnseignement réflexif Pédagogie Co-construction des savoirs <p>Modop a choisi d'appeler "enseignement réflexif" l'approche pédagogique sur laquelle elle fonde ses différentes formations. A la base, se trouve une relation dynamique entre l'enseignant et les participants de la formation qui donne lieu au co-développement du contenu enseigné, dans l'échange et l'apport mutuel. Ainsi, le contenu n'est pas fixe mais en constante évolution du fait de l'enrichissement permanent que permet la circulation de savoir et d'expériences.
Cette approche permet la valorisation de différents types de savoirs (locaux, populaires, quotidiens etc.) et part du principe que les apprenants possèdent un savoir à valoriser et à partager.</p>
<p>Avec cette approche, les apprenants sont eux-mêmes responsables de leur formation, en fonction des contributions qu'ils apportent.</p>
<p>Il part enfin du principe qu'on construit du savoir ensemble, dans une relation dynamique, et également dans une complexité dans la mesure où il associe plusieurs voix, plusieurs perspectives et perceptions. Il met en œuvre la complexité, permet de l'appréhender, et dans ces conditions ne cherche pas à énoncer des certitudes. Au contraire, l'ouverture et le doute prennent une large place.</p>
<p>Modop met en œuvre cette approche dans ses <a href="http://www.netuni.nl/tnu/moz/" hreflang="en" title="cours en ligne">cours en ligne</a> et ses enseignements universitaires en l'associant à un travail de recherche sur le <a href="http://www.ada-grenoble.org/" hreflang="fr" title="droit d'asile à Grenoble">droit d'asile à Grenoble</a>.</p>
<p>Modop doit les fondements théoriques de son approche à John Paul Lederach avec son « Elicitive vs prescriptive approach », à Edgar Morin et sa pensée complexe et à Paulo Freire et sa "Pedagogy of the oppressed".</p>Giving voice to (rural) populations: a method of participatory research for conflict transformationurn:md5:179895e2da3ffd3c820556520ed358682012-11-05T15:03:00+01:002012-11-23T13:33:48+01:00Karine GatelierOutiller la paix / Tools for changeParticipatory research Conflict transformation Uzbekistan <p>Paper presented by Karine Gatelier at the <a href="http://www.esf.org/index.php?id=9306" hreflang="en" title="Paper presented by Karine Gatelier at the European Science Foundation conference « In search of peace. Dialogue between theories and practices », in Norrköping (Swenden), 20-24 October 2012. The question this paper seeks to answer is how to create knowledge which serves the purpose of conflict transformation and peace consolidation? In the context of protracted and asymmetric conflicts, narratives of those people affected by the conflict are crucial information for conflict transformation. This paper draw">European Science Foundation conference</a> « In search of peace. Dialogue between theories and practices », in Norrköping (Swenden), 20-24 October 2012.</p>
<p>The question this paper seeks to answer is how to create knowledge which serves the purpose of conflict transformation and peace consolidation? In the context of protracted and asymmetric conflicts, narratives of those people affected by the conflict are crucial information for conflict transformation. This paper draws on the implementation of participatory research as a method for conflict transformation in three zones, the DRC, Uzbekistan and Zimbabwe.</p>
<p>Based on the experience carried out in these areas, we would like to share some observations and preliminary conclusions of our work, answering the following questions:
How to accede people's knowledge through research?
How to build knowledge based on people's experience?
How can this knowledge act towards conflict transformation?</p>
<p>Two case-studies are related to this approach :
“Participatory research in Uzbekistan on forced child labor in the cotton sector:
from participation to conflict transformation »
« Participatory field research in Zimbabwe as a building block for conflict transformation »</p>