Le débat cherche à s'interroger sur les lieux de résistance, de formulations d'alternatives et de construction du rapport de force: sur les rond-points, dans les ZAD, dans la rue, sur Internet, par l'occupation, l'affichage, etc. Quelques exemples :

- des ronds points aux AG et aux réseaux sociaux, la dénonciation de l'injustice fiscale et sociale par les Gilets jaunes

- la ZAD de Roybon pour créer et protéger un espace où des utopies sont mises en œuvre

- les cheminots réprimés après la grève du printemps 2018 avec SUD-Rail

- la destruction de logements sociaux au 10-20 de la Galerie de l'Arlequin

- l'augmentation des frais d'inscription à l'université pour les étudiants étrangers extra-communautaires avec les syndicats étudiants

- les morts et les violences aux frontières avec les collectifs en lutte autour de la coordination contre les frontières et le Patio

- la mobilisation contre l'élargissement de l'A480

- les universitaires sans campus en Turquie investissent l'espace public pour inventer un enseignement et des pédagogies critiques

- le sommet MCEDD sur les forages pétroliers en haute mer bloqué par les militants de ANV-Cop21 à Pau (avril 2016)

- des espaces de parole pour créer les conditions d'une prise de parole quand les mécanismes de la domination empêchent son émergence

- et bien d'autres encore....

Tous ces lieux où notre pouvoir se construit offrent une multitude de modes d'action et de stratégies : manifestations, confrontation directe, désobéissance civile, …